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Introduction à la théorie macroéconomique


1. Origines et objectifs de Lanalyse conjoncturelle

Lanalyse conjoncturelle en Économie s’intéresse à la compréhension des fluctuations économiques à court terme.

→ Le PIB permet D’étudier comment LÉconomie réagit face à des chocs externes et comment les politiques économiques peuvent être ajustées pour stabiliser LÉconomie.

La macroéconomie contemporaine s’est développée après la Seconde Guerre mondiale, soit dans la continuité de la théorie keynésienne, soit en opposition à elle.

Les économistes distinguent alors deux grands phénomènes :

Les fluctuations peuvent révéler une tendance de croissance de long terme.
Lorsqu’elles présentent des régularités, on parle de cycles économiques.


2. Croissance et fluctuations économiques

Types de cycles économiques

CES cycles s’expliquent par des facteurs endogènes, mais après la Seconde Guerre mondiale, L’analyse des cycles a été supplantée par une approche centrée sur le comportement des acteurs économiques, notamment L’État.

3. Agents économiques

L’analyse macroéconomique repose sur la comptabilité nationale, qui distingue 4 principaux agents dans le modèle Économique simplifié :

⟹ Un agent Économique est un ensemble D’unités prenant des décisions autonomes, regroupées selon une même fonction Économique et disposant de ressources similaires.


4. Modèle IS-LM et IS-TR

Les modèles IS-LM et IS-TR sont les principaux outils pour analyser les fluctuations économiques à court terme :

⟹ On obtient un équilibre macroéconomique de court terme à L’intersection des courbes IS et LM.

Le modèle IS-TR ajoute à cette analyse une relation inflation/chômage, via :

$\href{https://linknote.fr/HTML/pi.html}{\text{pi}} = \href{https://linknote.fr/HTML/pi.html}{\text{pi}}^{\mathrm{E}} - \alpha \cdot \left( \href{https://linknote.fr/HTML/u.html}{\text{u}} - \href{https://linknote.fr/HTML/u.html}{\text{u}}^{\mathrm{N}} \right)$

⟹ Ce modèle permet D’analyser les effets dynamiques à moyen terme à travers la courbe de Phillips.


5. Opérations économiques

Deux grandes catégories D’opérations sont distinguées :

a) Opérations sur biens et services

$\href{https://linknote.fr/HTML/pIB.html}{\text{PIB}} = \href{https://linknote.fr/HTML/c.html}{\text{C}} + \href{https://linknote.fr/HTML/i.html}{\text{I}} + \href{https://linknote.fr/HTML/g.html}{\text{G}} + \href{https://linknote.fr/HTML/x.html}{\text{x}} - \href{https://linknote.fr/HTML/m.html}{\text{m}}$

b) Opérations de répartition

$\text{\href{https://linknote.fr/HTML/revenu disponible.html}{\text{Revenu disponible}}} = \text{\href{https://linknote.fr/HTML/revenu.html}{\text{revenu}} primaire} - \text{\href{https://linknote.fr/HTML/impôts.html}{\text{Impôts}}} + \text{Prestations sociales}$

Opérations financières

On parle ici de :


Tableau Économique D’ensemble (TEE)

Le TEE synthétise les opérations pour chaque agent institutionnel, en assurant L’égalité entre ressources et emplois.

⟹ Cela revient à dire que chaque agent respecte sa contrainte budgétaire.


6. L’équilibre Économique dans le cadre du TEE

Le tableau Économique D’ensemble représente un système où tous les agents économiques respectent leur contrainte budgétaire.

Il fournit une représentation des flux D’activités économiques (revenus, investissements, etc.) et permet D’identifier les équilibres possibles.

Les relations entre les différents secteurs sont résumées par des égalités comptables qu’il faut vérifier : C’est Léquilibre des flux économiques.

⟹ En somme, CES égalités constituent une condition comptable D’équilibre sur :

Mais :

Rien ne garantit que les anticipations des uns correspondent aux décisions des autres ⟹ L’équilibre N’est pas systématiquement atteint.


7. Limites des modèles

Les modèles économiques comme IS-LM ne garantissent pas que les dépenses anticipées par un agent correspondent aux ressources attendues par un autre.

⟹ Les déséquilibres entre Loffre et la demande peuvent apparaître sur les marchés :

et ils ne se corrigent pas toujours de manière automatique.


8. Politiques économiques

L’analyse des fluctuations économiques aide à définir les politiques économiques nécessaires pour stabiliser LÉconomie face au cycle économique.

Exemples :

CES politiques peuvent être utilisées pour moduler la demande globale, et ainsi :

Les modèles IS-LM et IS-TR


1. Fondements théoriques des modèles

Objectif

Analyser les fluctuations économiques à court terme dans une Économie fermée, en intégrant les marchés :


Hypothèses clés


2. Modèle IS-LM

Le modèle IS-LM analyse Léquilibre D’une Économie fermée sur trois marchés :

L’équilibre est atteint quand CES trois marchés sont simultanément en équilibre.


courbe IS (Investissementépargne)

Elle représente une relation négative entre le taux D’intérêt réel ($\href{https://linknote.fr/HTML/r.html}{\text{r}}$) et le Revenu national ($\href{https://linknote.fr/HTML/y.html}{\text{Y}}$) assurant L’équilibre sur le marché des biens.

$\text{\href{https://linknote.fr/HTML/y.html}{\text{Y}}} = \href{https://linknote.fr/HTML/c.html}{\text{C}}(\href{https://linknote.fr/HTML/y.html}{\text{Y}} - \href{https://linknote.fr/HTML/t.html}{\text{T}}) + \href{https://linknote.fr/HTML/i.html}{\text{I}}(\href{https://linknote.fr/HTML/r.html}{\text{r}}) + \href{https://linknote.fr/HTML/g.html}{\text{G}}$


Courbe LM (Liquidité – Monnaie)

Elle représente une relation croissante entre $\href{https://linknote.fr/HTML/r.html}{\text{r}}$ et $\href{https://linknote.fr/HTML/y.html}{\text{Y}}$ qui assure L’équilibre sur le marché monétaire.

${\href{https://linknote.fr/HTML/m.html}{\text{m}}^\href{https://linknote.fr/HTML/d.html}{\text{D}}} = \text{\href{https://linknote.fr/HTML/l.html}{\text{L}}}(\href{https://linknote.fr/HTML/y.html}{\text{Y}}, \href{https://linknote.fr/HTML/r.html}{\text{r}})$


Équilibre macroéconomique

Il correspond à L’intersection des courbes IS et LM :

$\text{Équilibre : } \quad \href{https://linknote.fr/HTML/iS.html}{\text{IS}} \cap \href{https://linknote.fr/HTML/lM.html}{\text{LM}}$


3. Règle de Taylor et modèle IS-TR

Le modèle IS-LM est étendu avec le modèle IS-TR, qui introduit la Règle de Taylor, selon laquelle :

$\href{https://linknote.fr/HTML/r.html}{\text{r}} = \bar{\href{https://linknote.fr/HTML/r.html}{\text{r}}} + \href{https://linknote.fr/HTML/a.html}{\text{a}} \cdot (\href{https://linknote.fr/HTML/pi.html}{\text{pi}} - \href{https://linknote.fr/HTML/pi.html}{\text{pi}}^{\mathrm{cible}}) + \href{https://linknote.fr/HTML/b.html}{\text{b}} \cdot (\href{https://linknote.fr/HTML/y.html}{\text{Y}} - \href{https://linknote.fr/HTML/y.html}{\text{Y}}^{\mathrm{N}})$

⟹ La banque centrale ajuste les taux D’intérêt en fonction de :

Ce modèle est utilisé pour représenter les réactions de la Politique monétaire aux fluctuations de L’activité.

Suite – Modèle IS-TR et courbe TR


Contrairement à IS-LM, le modèle IS-TR suppose que le taux D’intérêt est déterminé par une Politique monétaire active.

Le modèle IS-LM repose sur L’hypothèse D’un taux D’intérêt unique, contrôlé par la monnaie :


courbe TR VS LM

La courbe TR remplace la Courbe LM dans le modèle IS-TR.

Elle reflète :

Avantages :


4. Les Fonctions économiques

a) Consommation

La fonction de Consommation dépend du Revenu disponible :

b) épargne

Lépargne est définie comme la différence entre le Revenu disponible et la Consommation :

$\href{https://linknote.fr/HTML/e.html}{\text{E}} = \href{https://linknote.fr/HTML/rD.html}{\text{RD}} - \href{https://linknote.fr/HTML/c.html}{\text{C}}$

C) Investissement

LInvestissement des entreprises est influencé par le taux D’intérêt :

$\href{https://linknote.fr/HTML/i.html}{\text{I}} = f(\href{https://linknote.fr/HTML/r.html}{\text{r}}), \quad \frac{dI}{dr} < 0$


5. Limites des modèles

Les modèles IS-LM et IS-TR, bien qu’efficaces à court terme, présentent plusieurs limites :


Limites spécifiques


Transition historique

À partir des années 1980, les banques centrales ont :

6. Applications concrètes

Les modèles IS-LM et IS-TR sont utilisés pour prévoir L’impact :

Exemples D’utilisation :


Transition historique

Mais :


8. Conclusion

⟹ Le passage du modèle IS-LM au modèle IS-TR reflète une évolution vers un pilotage plus réactif des taux directeurs, plus adapté aux marchés financiers modernes.


influencent directement les courbes IS et LM, et donc :

⟹ permettent de comprendre les impacts macroéconomiques sur :

Relation entre chômage et inflation


taux de chômage

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et la Population active.

Conséquences :


Relation chômageinflation : courbe de Phillips

La relation entre taux de chômage et taux Dinflation est formalisée par la courbe de Phillips :

Cela repose sur :


Formule principale

Équation de la courbe de Phillips :

$\href{https://linknote.fr/HTML/pi.html}{\text{pi}} = \href{https://linknote.fr/HTML/pi.html}{\text{pi}}^{\mathrm{E}} + \href{https://linknote.fr/HTML/m.html}{\text{m}} + \href{https://linknote.fr/HTML/s.html}{\text{s}} \cdot (\href{https://linknote.fr/HTML/u.html}{\text{u}}^{*} - \href{https://linknote.fr/HTML/u.html}{\text{u}})$

où :


Interprétation

Cas spécifiques :


2. Déplacement des courbes IS et TR

Conséquences :

courbe TR et détermination des salaires


courbe TR


3. Détermination des salaires

Formule de détermination des salaires

$\href{https://linknote.fr/HTML/w.html}{\text{w}} = \href{https://linknote.fr/HTML/p.html}{\text{p}}^{\mathrm{E}} \cdot F(\href{https://linknote.fr/HTML/u.html}{\text{u}}, z)$

où :


4. Détermination des prix

Les entreprises fixent leur prix en ajoutant une marge au coût salarial :

$\href{https://linknote.fr/HTML/p.html}{\text{p}} = (1 + \href{https://linknote.fr/HTML/m.html}{\text{m}}) \cdot \href{https://linknote.fr/HTML/w.html}{\text{w}}$


5. Équilibre sur le marché du travail

L’équilibre est atteint quand le salaire réel anticipé par les salariés correspond au salaire réel fixé par les entreprises :

$F(\href{https://linknote.fr/HTML/u.html}{\text{u}}, z) = \frac{1}{1 + \href{https://linknote.fr/HTML/m.html}{\text{m}}}$

⟹ Le taux de chômage qui réalise cet équilibre est appelé :


6. taux de chômage structurel (= naturel)

Il correspond au niveau de chômage pour lequel Linflation réalisée est égale à LInflation anticipée.

Formule :

$\href{https://linknote.fr/HTML/u.html}{\text{u}}^{\mathrm{N}} = F^{-1}\left( \frac{1}{1 + \href{https://linknote.fr/HTML/m.html}{\text{m}}} \right)$


7. Mutation de la courbe de Phillips

Lorsque les agents forment leurs anticipations en fonction de Linflation passée, on obtient une courbe de Phillips accélérationniste.

Nouvelle équation :

$\href{https://linknote.fr/HTML/pi.html}{\text{pi}}_{\mathrm{T}} - \href{https://linknote.fr/HTML/pi.html}{\text{pi}}_{\mathrm{T}}^{\mathrm{E}} = - \alpha \cdot (\href{https://linknote.fr/HTML/u.html}{\text{u}}_{\mathrm{T}} - \href{https://linknote.fr/HTML/u.html}{\text{u}}^{\mathrm{N}})$

Interprétation :